
FAÇADE DE LA CATHÉDRALE DE MONT-LAURIER
Façade de la Cathédrale de Mont-Laurier.
Avant l’arrivée d’un curé résident, l’abbé Eugène Trinquier, curé de Notre-Dame-du-Laus, parcourait la région. Un premier curé résident s’est ensuite installé. Une première église fut construite en 1903 et, après la désignation de Mont-Laurier comme siège du diocèse nouvellement créé, une cathédrale fut édifiée en 1918. Elle fut réalisée par Samuel Ouellette, selon les plans des architectes montréalais Viau et Vienne.
Le 1er février 1982, le plus grand monument historique de Mont-Laurier fut ravagé par les flammes. La perte fut estimée à environ deux millions de dollars, mais pour la population, elle était inestimable. La croix du clocher, placée à une hauteur de 50 mètres, dominait le paysage environnant. La pierre utilisée pour construire l’édifice provenait d’une carrière locale située sur le site où se dresse aujourd’hui la deuxième église de la ville, Cœur-Immaculée-de-Marie. L’intérieur de la cathédrale était renommé pour la grande beauté de ses boiseries et de ses vitraux. En 1984, une nouvelle église fut construite en intégrant la façade de l’ancienne cathédrale, qui avait pu être restaurée. Elle fut inaugurée le 28 octobre de la même année et consacrée le 12 mai 1985, à l’occasion du centenaire de l’arrivée des premiers colons à Mont-Laurier. Les stations du Chemin de croix furent reconstruites grâce aux Bénédictins de Mont-Laurier. Grâce à des dons généreux, la cathédrale, inaugurée le 2 novembre 1997, a pu se doter de nouveaux vitraux réalisés par Claude Bettinger pour reproduire l’esprit des originaux.
Vous pouvez stationner quelques minutes dans le parking de l’église pour l’admirer et lire les panneaux d’information. En marchant entre la façade et l’église, vous découvrirez le lieu de repos des évêques du diocèse. En face de l’entrée de l’église, si vous prenez l’escalier à gauche de l’édifice, vous trouverez le monument de la Vierge à l’Enfant Jésus.
La ville de Mont-Laurier fait partie de la Route du Lièvre Rouge, un circuit touristique développé par la Société d’Histoire et de Généalogie des Hautes-Laurentides.